“Échos système” : 60 artistes, 15 expositions à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz – Arles
Échos système c’est plus de 60 artistes, 15 expositions présentés cet été à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz jusqu’au 26 septembre 2021 dans le cadre du programme associé des Rencontres.
Échos système est un programme d’expositions envisageant le vivant, un vivant incertain, en transformation et en mutation. Ce vivant s’entremêle dans des contextes territoriaux marqués et singuliers. Les artistes nous plongent, par différentes approches, dans des problématiques actuelles en lien avec les migrations, (Les Chants de l’Asphodèle, Mathias Benguigui et Agathe Kalfas), la mémoire (Sauvegarde retrouvée 2.0, Jérôme Cortie ; Cuba, Manuel Rivera-Ortiz), le féminisme (Les marques, Elsa Leydier) ou encore le décolonialisme.
Images analogiques, numériques, réalité virtuelle, augmentée (Au bord du réel, Jean Christian Bourcart) et archives (Time Atlas, Niina Vatanen) façonnent une vision et une perception renouvelée du vivant et des relations sociétales qui en découlent. Des récits-fictions pour trouver notre place, exprimer nos désirs et apprivoiser nos peurs (D’ici, ça ne paraît pas si loin, LesAssociés) ou les subir en les exprimant par la violence ou l’exaltation (American Mirror, Philip Montgomery).
Ces visions explorent les facettes de l’individu face à lui-même et son environnement, qu’il soit géographique ou social, telle la solitude (Métropolis, Barbara Wolff), le genre (Identité et masque, Anno Wilms) ou l’érotisme (Behind desire, Chaussee 36). Autant d’aspects développés par la thématique de Fotohaus, Persona, qui met en évidence la notion du masque que tout individu porte pour répondre aux exigences de la vie sociale.
Un ensemble protéiforme faisant écho à l’humain et à l’environnement, un système interrelié face aux multiples problématiques actuelles, telles que les crises sanitaires (Sauver les corps, LesAssociés/ParisBerlin), écologiques et politiques (Drop Out, Hoël Duret). Ces approches documentaires, par la photographie et le film, nous éclairent sur un monde en mouvance et nous questionnent sur l’avenir de l’humanité (Surviving Humanity, Alberto Giuliani).
[Source : communiqué de presse]
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